Le Coran ne parle nullement de 72 houris !
La sunna dit que les personnes destinées au paradis resteront avec leurs époux terrestre
La forme superlative ahwar qualifie le croyant ou la croyante qui aurait de grands yeux ce que la culture arabe considère être un critère de beauté. Le terme coranique hûr est le pluriel de ahwar, pluriel mixte qui désigne aussi bien des femmes que des hommes aux beaux yeux noirs, métonymie signifiant qu’ils sont d’une beauté pure.
De plus, sur les quatre mentions du mot hûr dans le Coran, trois forment une expression composée :
hûr‘în, où le mot ‘în, pluriel de a‘yanet ‘aynâ’, qualifie déjà celui qui a une grande prunelle noire de telle sorte qu’en cette expression coranique le mot hûr connote préférentiellement la notion de pureté.
La traduction rigoureuse de l’expression hûr‘în sera donc : êtres purs aux yeux d’une grande beauté,
Nous constaterons donc dès à présent que les traductions, ou les images mentales que ce mot suscite en nos imaginaires, telles que vierges célestes ou vierges aux yeux noirs… sont largement sur interprétées
Ainsi est-il dit que la récompense pour les femmes les plus vertueuses d’ici-bas sera d’être élevées au rang de houris au Paradis, c'est-à-dire de «Pures», ce que nos traductions mettaient exactement en lumière :
«Parmi elles [les femmes du Paradis], celles aux chastes regards […] Parmi elles, de nobles élues […] La récompense de la vertu [alihsân] n’est-elle pas l’excellence [al ihsân] ? »
L’indication est précieuse : les Houris sont des femmes élues du Paradis au même titre que certains hommes, c'est-à-dire en fonction de l’élévation réelle de leur piété.
En fonction de l’analyse convergente de ces versets clefs, il apparaît donc que par le mot hûr, les Pures, le Coran ne désigne pas une catégorie de créatures paradisiaques, mais qualifie celles qui parmi les femmes vertueuses entrées au Paradis appartiennent à une certaine élite.
Tous ceux qui lisent le Coran ont compris que les houris ne seraient que des métaphores pour décrire une récompense dans l'au-delà. Il n'y a pas lieu donc de comparer les houris à ce que doit être une vraie femme.
Il s'en est fallu de peu qu’on nous décrive les houris à des poupées gonflables, des objets sexuels Non la femme et ses vertus sont décrits autrement dans le coran et les hadiths et n'ont rien à voir avec les houris.
Redoutable de perversité, la mentalité actuelle des dépravés essaie de donner aux croyants comme image de l’absolu céleste ce que justement la religion leur interdit dans leur vie terrestre.
Les houris ne sont nullement des femmes en chair, mais comme des anges, comme les ruisseaux, la verdure, les arbres fruitiers, le miel, le vin et tous les délices qu'un homme peut désirer, des métaphores pour décrire une récompense dans l'au-delà..
La femme, mon cher ami, ne se limite pas à avoir la peau blanche, les yeux noirs, à avoir un hymen qui se régénère indéfiniment et dont le seul rôle est de satisfaire la méga libido d'un mâle. Il y a une très grande différence entre une vision très matérielle des choses et sa vraie conception dans les sphères célestes, ainsi en est-il justement des houris.
On comprend bien pourquoi un grand disciple dans le soufisme a dit clairement ce qui s'apparente a:
Tout œil qui voit autre chose que Dieu mérite la cécité.»
La religion musulmane et le Coran vénéré ne peuvent donner aux croyants comme image de l’absolu céleste ce qu’ils leur refusent dans leur vie terrestre. Les judéo-chrétiens essaient par tous les moyens de salir l’Islam. Malheureusement pour eux, dans leurs propre bible, lorsqu'ils lisent la parabole des dix vierges qui attendent impatiemment leurs unique époux, ils en font tout un monde béatifique ésotérique alors que pour le Coran ils sont curieusement incapables de fournir le moindre effort d'interprétation a ce sujet.
Le Jésus très coranique a utilisé dans sa parabole beaucoup de vierges, un mariage et un heureux époux. Normalement tout esprit pragmatique s’élancerait dans un concept de rapport sexuels incessant.. Mais voila bien qu'il y ait vierges, époux et mariage il n'y a aucune place pour la sexualité telle qu'on la conçoit de nos jours dans notre monde matériel.
Ce n'est qu'ainsi que la description du paradis aura toute sa valeur d’illustration et d’exemple en se basant bien sur tout ce qui est sensibles pour permettre aux hommes d'avoir l'idée des plaisirs paradisiaques comme support mais tout en admettant aussi le caractère concret et sensuel du paradis sous d'autres formes.
Le messager de dieu, (‘SAWS), a dit : « dieu le Très-Haut a dit : « j'ai préparé pour mes esclaves ce que jamais œil n'a vu, jamais oreille n'a entendu et jamais coeur humain n'a imaginé. » lisez, si vous en voulez une preuve, le verset suivant : « aucun être créé ne sait ce qu'on a caché pour eux comme sources de sérénité profonde en récompense de ce qu'ils faisaient ».
L’Islam est une religion qui témoigne à la femme beaucoup d’intérêt et de respect. Aucune autre religion divine, aucune loi positive ne lui ont assurée autant de considération, d’équité et de considération tout en respectant sa nature essentielle. Les droits mentionnés a la femme dans la religion islamique attestent clairement et en tout point l’égalité totale entre les deux sexes, et respectent les disparités attenantes aux natures respectives de l’homme et de la femme. Le Coran et la Sunna énoncent clairement que les hommes et les femmes sont de même nature spirituelle et humaine. Les deux ont reçu le “souffle divin” qui leur a donné de la dignité et a fait d’eux les gérants de Dieu sur la terre. " Et quiconque, homme ou femme, fait de bonnes œuvres, tout en étant croyant... les voilà ceux qui entreront au Paradis; et on ne leur fera aucune injustice, fût-ce d’un creux de noyau de datte " (Coran )
Auprès d’Allah, la femme n’est aucunement inférieure à l’homme dans ses droits ou ses devoirs. Chacun des deux sexes dispose d’un rôle approprié avec des droits et des devoirs qui lui sont clairement assignés. Dans le Coran, c'est plus que clair, une personne n’est supérieure à une autre que par sa piété et non par son origine ou sa richesse, ni par son genre. Il est mentionné dans le Coran : Certes, le plus noble d’entre vous, auprès d’Allah, est le plus pieux. Allah est certes Omniscient et Grand-Connaisseur" (Sourate "Al-Hujjurat" - verset 13).
La femme reste donc un pilier dans la société dont le bon fonctionnement dépend d’elle. Si elle dévie, c’est toute la communauté qui en paiera le prix comme cela se passe également pour les hommes. Rien en ce sens ne peut être retenu contre le Coran.