Dans l’impossibilité d'établir l'authenticité de chaque partie du texte biblique. Certains ulémas comme Ibn Hazm pensent que la quasi-totalité (mu'zam) des textes actuels de la Torah, des Psaumes et d'autres Livres révélés n'est pas le message authentique laissé par les prophètes qui les avaient communiqués.
Et que la part demeurée authentique dans les livres présents aujourd'hui auprès des juifs est très minime. ("Layssat hiya-l-latî bi aydîhim, bal hâdhihî muharrafa kulluhâ, siwâ qalîlin minhâ") (On peut lire à ce sujet Al-Fissal, Ibn Hazm, 1/229, 237.)
L’abrogation, par Dieu, de certaines règles révélées par Lui-même dans l'ancien texte) font que d'une part le Coran dit qu'il vient "déclarer véridiques" ("tasdîq") les Ecritures révélées avant lui, deux interprétations différentes du Coran sont dites dans le verset suivant:
"Si Nous abrogeons un verset quelconque ou que Nous la fassions oublié. Nous en apportons un meilleur ou un semblable. Ne sait-tu pas qu’ Allah est Omnipotent?» Coran 2:106
Une référence à cela est également faite dans le chapitre 16 verset 101 de la sourate Nahl . Le mot arabe mentionné est ayat qui signifie 'signes' ou 'versets' et qui peuvent également signifier «révélations».
Ce verset du Coran peut être interprété de deux façons différentes:
Les révélations qui sont abrogées sont ces révélations qui ont été révélé avant le Coran, par exemple la Torah, la Zabour et les évangiles.
Ici, Allah affirme qu'il n'entraîne pas les révélations antérieures à être oubliées, mais il les remplace avec quelque chose mieux ou similaire, indiquant que la Torah, la Zaboor et la les évangiles ont été remplacés par le Coran.
Si nous considérons que l'ayat mot arabe dans le verset ci-dessus se réfère aux versets du Coran et pas des révélations précédentes, puis il indique qu'aucun des versets du Coran sont abrogée par Allah mais remplacé par quelque chose de mieux ou similaire.
Cela signifie que certains versets du Coran, qui ont été révélé précédemment ont été remplacés par des versets qui ont été révélé plus tard.
Il dit aussi d'autre part qu'il vient "prévaloir" ("haymana") sur elles :
"Et sur toi [ô Muhammad] Nous avons fait descendre le Livre avec la vérité [il s'agit du Coran], qui déclare véridique l'Ecriture avant lui et qui prévaut sur elle" (Coran 5/48).
Le Coran prévaut sur elles non pas dans le sens où il va les détruire, appeler à les détruire, empêcher juifs et chrétiens de les posséder, ou encore forcer juifs et chrétiens à se convertir à son message à lui, mais simplement dans le sens où il affirme que étant le dernier message de Dieu, ses enseignements constituent les enseignements désormais agréés par Dieu.
Que le Coran sera intégralement préservé dans son authenticité originelle, tel que Dieu l'a révélé (Coran 15/9).
Dieu a rassemblé dans le Coran tout ce qui était dispersé dans les autres Livres[ en y rajoutant d’autres éléments.
De même que le Prophète (SAWS est le Sceau des Prophètes, le Coran est le Sceau des Livres révélés : Mohammad n’est le père d’aucun des vôtres, mais il est le Messager de Dieu est le sceau des prophètes » (Coran 33 40).
Sa Loi (d’essence divine) scelle et abroge les lois, les Livres saints et les Écritures anciennes. Il est même certains versets du Coran qui en abrogent d’autres.
En tout état de cause, le musulman n'ira en aucun cas chercher ses croyances ou ses normes dans les textes bibliques : il considère que la seule source possible pour cela est constituée des textes du Coran et de la Sunna,