Les dégâts causés par les musulmans fanatiques ont provoqué une nouvelle vague d'écrits et de productions audio-visuelles sur l'islam et ses origines, l'arrière pensée est de faire admettre aux musulmans que leur texte sacré est à l'origine de ce désastre et tenter par tous les moyens de désacraliser leurs textes fondateurs dans la perspective de traiter la cause première du fanatisme et de l'extrémisme aveugle.
En parallèle à cette entreprise compréhensible par rapport au motif cité ci haut, se rajoute l'activité des missionnaires chrétiens dans une perspective de conversion passant par deux étapes ; la première consiste à démontrer que l'islam n'est qu'une contrefaçon, un dévoiement du christianisme et la deuxième serait en toute logique, ramener les brebis égarées au bercail par la conversion au Christ, seule et unique voie pour accéder au salut.
Remarquons qu'en milieux chrétiens, vous n'entendrez jamais parler des dernières recherches sur le Bouddhisme ou sur l'Hindouisme, car il n'y a rien de passionnant qui attire l'attention ; par contre quand il s'agit de parler d'islam et de ses origines on est à l'affût des dernière trouvailles surtout quand cela remet en cause les connaissances connues. Les études sur les origines de l’islam relayées dans les milieux chrétiens, partagent toutes l’idée principale et très ancienne, datant de Jean Damascène : l’islam ne serait qu’un dévoiement du message du christ, une hérésie chrétienne ayant réussie pour raisons eschatologiques de domination messianiste.
Les auteurs modernes recyclent cette idée de manière plus savante en parlant de phénomène postchrétien, de l'influence des écrits bibliques, de l'influence de la communauté de Qumran, des Manichéens, des Mandéens, des Judéo Nazaréens ... etc.
I/ La stratégie des missionnaires chrétiens
1-Faire appel aux travaux de la critique radicale Faire appel aux travaux de la critique radicale Faire appel aux travaux de la critique radicale qui permettent, par le rejet des sources musulmanes, de libérer beaucoup d’espaces et laisser libre cour à l’échafaudage de toutes sortes d’hypothèses et d’imaginer des scénarios, selon un plan préétabli. Et de ne jamais citer les travaux allant à l’encontre du scénario supposé. 2-Utilisation de deux poids deux mesures Utilisation de deux poids deux mesures Utilisation de deux poids deux mesures Rejet des sources musulmanes comme Al-Tabari ou ibn-Hicham quand il s'agit de parler d'islam est accepter les sources chrétiennes telle que Épiphane, Eusèbe ou Justin quand il est question du christianisme.
II/ Mise au point par rapport l'histoire du christianisme
Le postulat de base est que les hérésie chrétiennes sont immanquablement postérieure de l’établissement de l’orthodoxie, mais on peut déjà avancer que le Nazaréisme considéré par les pères de l’Eglise comme une hérésie parmi tant d’autres, existait déjà dès le premier siècle voire même avant le ministère de Jésus le Nazaréen.
Des écrivains chrétiens tardifs comme Tertullien, Eusèbe de Césarée et Épiphane de Salamine affirment que le terme Nazaréen/ Nazaréen/ azaréen/Nazoréen azoréen* constitua en réalité la plus ancienne dénomination des disciples de Jésus.
Eusèbe écrit : «Nazareth Sur la base de ce nom, le Christ fut appelé nazaréen et nous qui sommes présentement dénommés chrétiens avons reçu dans le avons reçu dans le passé le nom de nazaréen avons reçu dans le passé le nom de nazaréens passé le nom de nazaréens. » Épiphane de Salamine confirmera dans son Panarion n Épiphane otice 29 : « Pareillement, tous les chrétiens furent autrefois appelés naza furent autrefois appelés nazaréens.»
Le mouvement de Jésus le Nazaréen Pour reconstruire l’origine du christianisme, je n’ai pas trouvé mieux que le schéma utilisé par: le Professeur émérite François François Blanchetière publié dans sont article intitulé «reconstruire les origines du christianisme, le courant Nazaréen » que je recommande particulièrement vous pouvez aussi écouter son intervention en suivant ce le lien indiqué en référence.
L’idée principale est que le courant des disciples de Jésus s’est divisé pour des raisons de conflits internes au sein de l’Église primitive, entre les partisans de Jacques le juste, premier chef de la communauté d’une part et les partisans de Paul de Tarse apôtre des gentils de l’autre part. Bien que camouflés dans les écrits chrétiens, ces conflits internes ont laissé des traces dans le nouveau testament comme dans les actes des apôtres, il s’agit surtout de la mission de Pierre en Palestine et des suites de la «conversion» de Cor Palestine neille rapportées en Actes 10, 1-48 et Actes11, 1-18 qui met en opposition Pierre et la communauté de Jérusalem dirigée par Jacques dit frère du seigneur. Et du conflit d conflit d conflit d’Antioche Antioche Antioche et de la réunion de Jérusalem mentionnés respectivement en Ga 2, 11-21 et en Ga 2, 1-10 / Ac 15, 1-35 qui met en opposition Jacques (et Pierre) d'une part et Paul de l'autre.
Ce conflit opposant Jacques à Paul se termine en 57 EC par un événement significatif où Jacques ordonna à Paul de se repentir publiquement de ses croyances, il l'a sommé de participer au rigoureux rituel de purification au sein du temple de Jérusalem. de Jérusalem Jacques le juste confie alors à Paul : " quatre hommes sont tenus par un vœu " et lui donne l'instruction de: "Emmènes-les, joins-toi à eux pour toi à eux pour toi à eux pour la purification purification purification et charges-toi des frais pour qu'ils puissent se raser la tête " Actes 21,23-24. Luc décrit ici le voeu de Naziréat voeu de Naziréat voeu de Naziréat (Nombre 6,2).
Les Nazirs pratiquent la stricte observance de la loi. Jacques sachant les opinions de Paul sur l'application loi, s’il lui demande de faire un tel rituel revient à lui faire admettre publiquement son repentir et prouver à l'assemblée de Jérusalem que Paul est revenu totalement sur ses prêches appelant à abandonner la loi qu’il propageait depuis des années auprès des gentils. Nous disposons aussi d'un autre témoignage bien que tardif mais très similaire, il s'agit du Roman pseudo- pseudo-Clémentin Clémentin Clémentin qui compile des documents sans doute plus anciens, l'un d'entre eux s'appelle Reconnaissances, Reconnaissances qui se fonde lui-même sur une tradition ancienne intitulée l'Ascension de Jacques, Jacques elle relate une altercation très violenté entre Jacques frère de Jésus et un inconnu désigner comme "l’ennemi " et qui finit par jeter Jacques au plus bas degré du sanctuaire lui provoquant une grave blessure.
On pense que l'ennemi en question n'est autre que Saül de Tarse (Reconnaissance 1, 70-71). Ces conflits plus ou moins minimisés par l’Église (5, 6) ont conduit le mouvement Nazaréen et se diviser en deux groupes: deux groupes: deux groupes:
a) Le groupe «Hellènes» est celui des disciples de Paul est celui des disciples de Paul est celui des disciples de Paul, devenu majoritaire et organisé, il donnera naissance plus tard à l’orthodoxie catholique et Romaine (Jésus Dieu fait homme, dogme trinitaire, abolition de l’ancienne alliance dont le signe est la circoncision).
Il faut préciser d'emblée que le dogme trinitaire est issu de ce mouvement paulinien sans pour autant imputer à Paul la conception trinitaire de la divinité, car Paul de Tarse était sans doute unitarien à en croire Luc qui rapporte ses lettres et épitres, il ne considérait pas Jésus égale au Père comme les trinitaires.
b) Le groupe «Hébreux» est celui des disciples de Jacques est celui des disciples de Jacques frère du Seigneur Jésus, devenu minoritaire, il donnera naissance aux mouvements no minoritaire, non organisés non organisés qui seront jugés comme n organisés hérétiques par l’orthodoxie car ils rejettent la divinité de Jésus.
Pour les Nazaréens des origines, Jésus était un homme-prophète sans plus : cf. Actes 2:22 "homme Israélite, écoutez ses paroles : Jésus le Nazaréen, homme approuvé de Dieu auprès de vous par les miracles et les prodiges et les signes que Dieu a fait par lui...".
Dans les Évangiles canoniques, jamais Jésus n'évoque de manière explicite les dogmes actuels (Péché originel, rédemption par le sacrifice du fils de Dieu).
On constate que l’islam est présenté comme une continuité de la voie des Nazaréens, ceux qui sont restés fidèles à l’enseignement de Jésus et sa première communauté dirigée par Jacques avant son schisme lié à l'intervention de Paule de Tarse.
L'idée que le prophète Mohammed (SAW) aurait pu croiser des moines Nazaréens lors de ses voyages en Syrie ne devrait pas réveiller les soupçons chez le croyant musulman car ceci est relaté dans certaines annales musulmanes (comme l’évanescent Bahira ou Waraqa fils de Nawfal…) à moins de rejeter ces récits mais cela pose des problèmes d'ordre méthodologique en l'absence de critères objectifs et consensuels pour sélectionner les éléments authentiques dans les sources, comme la Sirah du prophète écrite 150 ans après les faits.
Donc l'idée que le prophète aurait pu être attiré dès son jeune âge par les courants monothéistes répondus dans la région, tel que les Hunafas, les Sabéens ou les Naçaras ne doit pas remettre en cause son l’idée de la révélation par inspiration divine par la suite.
Avant lui, Jésus a été envoyé dans un milieu monothéiste juif en connaissance de la Torah, pour réformer le Judaïsme archaïque, de même on peut imaginer que Mohammed aurait pu méditer sur les enseignements monothéistes diffusés oralement à son époque en Syrie et en Arabie, d’ailleurs la tradition islamique fait mention de retraites spirituelles dans la fameuse grotte du mont Hira, avant d'être élu par Dieu pour apporter un Livre révélé, d’abord aux arabes de la péninsule qui seront les témoins pour le reste de l’humanité.
Nous pensons que le phénomène de la révélation doit être conçu autrement que comme une « dictée orale » comme le soutient la tradition musulmane, mais plutôt comme une inspiration selon plusieurs modalités décrites dans le Coran :
Coran 2:97 « Dis: «Quiconque est ennemi de Gabriel Gabriel Gabriel doit connaître que c'est lui qui, avec la permission de Dieu, a fait descendre sur ton cœur sur ton cœur sur ton cœur cette révélation qui déclare véridiques les messages antérieurs et qui sert aux croyants de guide et d'heureuse annonce»
Coran 26:192-194: Ce (Coran) ci, c'est le Seigneur de l'univers qui l'a fait descendre, et l'Esprit fidèle est descendu avec cela fidèlesur ton cœur sur ton cœur sur ton cœur, pour que tu sois du nombre des avertisseurs
Ceci n'exclut pas la vision par le prophète Mohammed de l'ange annonciateur Gabriel (comme pour Maryam mère d’Issa*) qui va lui signifier son élection divine. Il faut préciser que le Coran évoque seulement deux apparitions de l'ange au prophète, contrairement à la tradition qui le fait apparaître au prophète d'avantage.
Source www.academia.edu/17252221/Réponse_à_la_thèse_dEdouard-Marie_Gallez