Zoroastre, pense-t-on, serait né en Bactriane, plaine aujourd'hui située au nord de l'Afghanistan et incluant la ville de Mazar-i-Sharif. Il appartenait à une famille sacerdotale, sédentarisée, de nomades indo-européens venus de la steppe asiatique.
Zoroastre enseigne une croyance en un seul Dieu : Ahura Mazda.
Celui-ci domine le duel entre deux esprits " Spenta Mainyu " (le Saint esprit) et " Ahra Mainyu " (le Mauvais esprit).
La religion mazdéenne remonte à une très haute antiquité et Zoroastre, dont on ne sait pas exactement quand il vécut, n’en a pas été le fondateur mais le réformateur, peut-être 1000 ans avant notre ère.
Sous son influence, le mazdéisme est passé du stade d’une religion de mythes où s’affrontent de multiples dieux plus ou moins puissants à une religion intellectuellement plus dépouillée où s’oppose le principe du Bien à celui du Mal
Ainsi Zoroastre a considérablement clarifié la religion indo-iranienne primitive. Son message est celui d’un prophète, envoyé par le Dieu du Bien, Ahura Mazda, plus fort que celui du Mal. Il annonce la régénération du monde et préconise une morale où l’homme contribue activement à la justice. Le triomphe de celle-ci sera l’œuvre de Dieu, d’un Dieu transcendant, normalement hors d’atteinte de l’expérience et de la pensée de l’homme.
On mesure le pas considérable franchi par Zoroastre depuis les religions plus primitives, de type animiste ou mythologique, où une foule de divinités et de demi-dieux, à la vie publique et privée fort agitée, mêlent constamment leur activité à celle des hommes.
La religion zoroastrienne s’appuie sur le texte sacré de Zend Avesta , dont il ne subsiste que quelques débris des 21 livres qui le composaient.
La langue originelle de ce livre sacré, proche du sanscrit, a été abandonnée au profit de traductions successives en pehlevi, c’est-à-dire en vieux perse, puis, de nos jours, en gujrati, langue de la région de Bombay, ou en persan moderne.
Le culte se déroule dans les « temples du feu ».
Le feu, par analogie avec le soleil, symbolise Dieu, source de toute lumière Il existe des grands temples – à Bombay par exemple on en trouve trois et des petits qui sont une centaine dans cette ville Outre leur taille, ces temples diffèrent par la qualité du feu qui y est entretenu, c’est-à-dire surtout par le choix des matériaux de combustion.
On pratique des offrandes diverses, plantes soigneusement choisies, petits pains, beurre ou viande.
Les cérémonies s’accompagnent de longues récitations tirées du Zend Avesta .