La Bible précise :
« Vous n'ajouterez rien à ce que je vous commande et vous n'en retrancherez rien. Vous obéirez aux Commandements de l'Éternel votre Dieu, que je vous transmets. » (Deutéronome 4:2)
Le docteur W.Graham Scroggie de la Moody Bible Institute, une prestigieuse mission évangélique située à Chicago, a dit :
« Oui, la Bible est d’origine humaine, bien que certains aient affirmé le contraire, plus par zèle que par érudition. Les livres qui composent la Bible ont été pensés par des hommes, rédigés dans le langage des hommes, écrits par la main des hommes et leur style est caractéristique de celui des hommes... C’est un livre humain, mais aussi divin. »
Un autre érudit chrétien, Kenneth Cragg, l’évêque anglican de Jérusalem, a dit :
« Dans le Nouveau Testament... [il y a des textes] condensés et révisés, des reproductions de choix et des témoignages. Les évangiles ont survécu à leurs auteurs et sont demeurés présents dans l’esprit de l’Église. Ils représentent à la fois l’expérience et l’histoire... »
« C’est un fait connu que l’Évangile original fut transmis oralement et que de cette tradition orale ont découlé toutes sortes de variantes. Il est également vrai que lorsque les faits historiques du christianisme furent mis par écrit, ils continuèrent, oralement, à être l’objet de variantes diverses, volontaires ou non, ce qui eut une influence sur les scribes et les rédacteurs. »
« En fait, chaque livre du Nouveau Testament, à l’exception des quatre épîtres de Paul, est, de nos jours, plus ou moins sujet à controverse et diverses insertions y sont maintenues. »
Le docteur Lobegott Friedrich Konstantin Von Tischendorf, un des plus inflexibles défenseurs chrétiens de la trinité, dû lui-même admettre :
« Plusieurs passages [du Nouveau Testament] ont subi de si profondes modifications de sens qu’ils nous laissent dans une douloureuse incertitude sur ce que les apôtres avaient réellement écrit. »
Après avoir énuméré plusieurs exemples d’affirmations contradictoires dans la Bible, le docteur Frederic Kenyon dit :
« En plus des contradictions flagrantes comme celles [que je viens d’énumérer], il n’y a guère de versets dans lesquels nous ne retrouvons pas de variantes [dans les copies des anciens manuscrits à partir desquels la Bible a été assemblée]. Personne ne peut se dire indifférent à ces ajouts, omissions ou altérations. »
Tout au long de ce texte, vous trouverez de nombreuses autres citations d’éminents érudits chrétiens.
Les chrétiens sont, de façon générale, de bonnes et honnêtes personnes; et plus leur foi est profonde, meilleurs ils sont. Le Coran en fait d’ailleurs mention :
« Tu trouveras certainement que les juifs et les idolâtres sont les ennemis les plus acharnés des croyants. Et tu trouveras que les plus disposés à aimer les croyants sont ceux qui disent : « Nous sommes chrétiens. » C’est qu’ils comptent parmi eux des prêtres et des moines, et qu’ils ne sont point orgueilleux. Quand ils écoutent ce qui a été révélé au messager, tu vois leurs yeux déborder de larmes, parce qu’ils ont reconnu la vérité. Ils disent : « Seigneur ! Nous croyons! Inscris-nous parmi ceux qui témoignent (de la vérité). » (Coran 5:82-83)
Victor Tununensis, un évêque africain du sixième siècle, rapportait, dans sa Chronique (en l’an 566), que lorsque Messala était consul à Constantinople (en 506), il « censura et corrigea » les évangiles des Gentils rédigés par des personnes considérées comme illettrées par l’empereur Anastase. Ce qui signifie que ces textes furent modifiés dans le but de les rendre conformes au christianisme du sixième siècle qui différait du christianisme des siècles précédents.
Ces « corrections » ne se limitent absolument pas aux premiers siècles suivant la mort de Jésus. Sir Higging écrit :
« Nous ne pouvons nier que les moines bénédictins de St-Maur étaient très versés en latin et en grec, en plus d’avoir un réel talent pour ces langues. En outre, ils étaient très nombreux.
Dans l’ouvrage de Cleland intitulé « Life of Lanfranc, Archbishop of Canterbury », il écrit :
«Lanfranc, un moine bénédictin et archevêque de Canterbury, ayant découvert que les Écritures avaient été passablement corrompues par des copistes, s’appliqua à les corriger lui-même et il fit de même avec les écrits des pères, de façon conforme à la foi orthodoxe, secundum fidem orthodoxam. ».
En d’autres termes, les Écritures chrétiennes furent réécrites dans le but de les rendre conformes aux doctrines des onzième et douzième siècles, procédé auquel n’échappèrent pas les écrits des premiers pères de l’Église, afin que tout soit uniformisé.
Sir Higgins continue : « Le même ecclésiaste protestant nous offre ce passage remarquable : « L’impartialité exige de moi cette confession : les orthodoxes ont bel et bien altéré certains passages des évangiles. »
L’auteur poursuit en racontant comment fut entreprise une vaste campagne à Constantinople, à Rome, à Canterbury et dans le monde chrétien en général, visant à « corriger » les évangiles et à détruire tous les manuscrits datant d’avant cette période.
Theodore Zahan a illustré les conflits amers au sein des églises établies dans ses «Articles of the Apostolic Creed» (articles de la foi apostolique).
Il raconte comment les catholiques romains ont accusé les Grecs orthodoxes d’avoir remanié les Écritures par ajouts ou omissions, ce qui aurait été fait selon eux, à la fois de bonne et de mauvaise foi. Les Grecs orthodoxes, de leur côté, ont accusé les catholiques romains de s’être exagérément éloignés du texte original dans plusieurs passages.
En dépit de leurs divergences, cependant, ils unissent leurs forces pour condamner les chrétiens non-conformistes qui «dévient de la vraie voie» et les accusent d’hérésie. Ces «hérétiques», de leur côté, condamnent les catholiques pour avoir «remanié la vérité de fond en comble comme des faussaires». L’auteur conclut : «Les faits n’étayent-ils pas ces accusations? »
St-Augustin lui-même, homme reconnu et estimé à la fois par les protestants et les catholiques, a affirmé qu’il y avait des doctrines secrètes dans la religion chrétienne et que :
«il y avait de nombreuses vérités dans la religion chrétienne qu’il n’était pas approprié que le commun des mortels sache, et certaines choses qui étaient carrément fausses mais pratique que le commun des mortels y croit.»
Sir Higgins admet :
«Il n’est pas injuste de supposer que ces vérités non divulguées recèlent une partie des mystères chrétiens modernes et je crois que nul ne peut nier que l’Église, dont les plus hautes autorités appuyaient de telles doctrines, n’hésiterait pas à remanier à nouveau les écrits sacrés.»
Les diverses dénominations chrétiennes ne sont pas mêmes arrivées à un accord sur la définition d’un livre «Inspiré» par Dieu. On enseigne aux protestants qu’il y a 66 livres réellement «inspirés» dans la Bible, tandis qu’on enseigne aux catholiques qu’il y en a 73.
Cela sans compter les nouvelles sectes chrétiennes et leurs livres plus «modernes», comme les Mormons, entre autres. Durant plusieurs générations, les tous premiers chrétiens ne suivaient ni les 66 livres des protestants ni les 73 livres des catholiques, mais croyaient en des livres qui furent, des années plus tard, reconnus comme des fabrications et des apocryphes. Le traducteur doit avoir omis tous ces livres parce qu'ils ne lui semblaient pas assez authentiques.
Ward dit: "Rogers, l'un des théologiens protestants les plus distingués, nous donne les noms de plusieurs savants qui rejettent comme apocryphes les livres suivants : l'Epître aux Hébreux, l'Epître de Jacques, la 2ème et la 3e Epître de Jean, l'Epître de Jude, et l' Apocalypse de Jean.
Le docteur Bliss dit également que jusqu'au temps d'Eusèbe les livres n'étaient pas tous considérés comme authentiques et soutient que l'Epître de Jacques, celle de Jude, la 2ème Epître de Pierre, la 2ème et la 3e de Jean, ne sont pas de ces Apôtres. L'Epître aux Hébreux resta longtemps douteuse. Les Eglises syriaques n'ont jamais voulu reconnaître ces livres, et les Eglises d'Arabie ont suivi leur exemple".
Lardner dit dans le 4ème volume de ses œuvres.
"Cyrille et l'Eglise de Jérusalem de son temps ne reconnaissent pas l'Apocalypse de Jean et le nom de ce livre ne se trouve pas dans le catalogue des livres canoniques écrit par lui".
Le même auteur dit : " L'Apocalypse de Jean ne se trouve pas dans l'ancienne version syriaque ; ni Bar-Hebraeus, ni Jacques d'Edesse, n'ont écrit de commentaire sur ce livre". Et Ebedjésu omit de son catalogue la 2ème Epître de Pierre, la 2ème et la 3e de Jean, l'Epître de Jude, et l' Apocalypse de Jean ; et c' est là aussi l'opinion des Syriens".
Le Catholic Heralddit: dit que plusieurs théologiens protestants n'admettent pas l'authenticité de l'Apocalypse de Jean, et le Professeur Ewald a prouvé, d'une manière irréfutable, que l'Evangile de Jean, les Epîtres et l'Apocalypse, ne peuvent pas être du même auteur"»
Georges Bernard Shaw disait: "C'est le livre le plus dangereux qui soit sur terre. Tenez-le sous clé." Ne le laissez pas à portée de mains innocentes !
Attaques contre les musulmans :
Au cours des siècles passés, les missionnaires chrétiens ont attaqué les musulmans sur plusieurs points auxquels, à ma connaissance, ils ont répondu au moins partiellement. Peut-être est-ce aussi la volonté d'Allah que je réponde à ces détracteurs de l'Islam, ne serait-ce qu'en partie. Il est important de ne pas se soustraire à cette responsabilité.
C'est donc ce genre de défi qui vient effleurer l'esprit de Gao G. Harris, auteur de "Comment conduire les musulmans vers le Christ".
Ce missionnaire qui tenta de convertir les musulmans chinois dit de cette façon arrogante et condescendante propre aux occidentaux, dans le chapitre "La théorie ou l'accusation de corruption"
"A présent, voici la plus lourde accusation du monde musulman vis-à-vis des Écritures chrétiennes. Dans ce chapitre, nous supposons que les musulmans ont eux-mêmes évoqué la question de l'authenticité et de la sincérité de nos Écritures. Si cela est le cas, alors avant de défendre notre position, souvenons-nous de cette règle aussi fondamentale. La charge de la preuve revient aux musulmans.".
Devions-nous encore ajouter quelque chose ?
Non, mais les propagandistes professionnels ont toujours l'aplomb de faire croire à leurs lecteurs qu'ils ont prouvé que la Bible est incontestablement la Parole de Dieu, dissipant ainsi toute ombre de doute.
Ils répondront toujours par "Je sais" et, en ajoutant : "Mais je crois, moi, que c'est la Parole de Dieu !"Leurs exercices sémantiques sont étonnants : tergiversations et jeux de mots.
Un cheikh Arabe dit à ce sujet: "Si tels sont les prêtres, alors que Dieu bénisse le Christianisme".