A l’instar de bon nombre de Chrétiens qui dénoncent l’aspect non biblique de la Trinité, certains tentent en vain de nier le caractère polythéiste de la Trinité.
Il suffit d’examiner de près ce dogme pour se rendre compte de ce polythéisme avéré, cette pluralité de Dieu que l’on s’efforce d’expliquer par l’absurde en tentant de concilier l’inconciliable, c’est-à-dire l’unité de Dieu et la Trinité.
Ce dogme a été fixé au concile de Nicée (Turquie) qui eut lieu en 325 à la suite de la conversion au Christianisme de l’empereur romain Constantin 1er.
On craignait à l’époque la propagation des idées d’Arius qui prônait l’unicité de Dieu. Arius, prêtre d’Alexandrie ( mort en 386) niait que le Christ soit égal à Dieu. Pour lui : Dieu existait forcément avant le Verbe puisqu’il est le seul incréé, sinon, il y aurait deux incréés, ce qui serait contradictoire avec l’unicité de Dieu ; il y a donc eu un temps où le Verbe n’existait pas.
Avant qu’il soit condamné par le concile de Nicée, Arius fut excommunié par le Patriarche d’Alexandrie sous prétexte que Jésus lui-même, qu’il aurait vu en rêve, lui aurait ordonné de maudire et d’excommunier Arius.
Ces divergences sur la nature de Jésus furent à l’origine de ce premier concile au cours duquel le dogme de la Trinité fut imposé.
A l’opposé de la doctrine arienne, le credo de Nicée exclut toute subordination du Verbe au Père. De même que le Père est incréé, affirment les doctes de la Trinité, le Verbe est incréé, il coexiste avec le Père depuis le commencement.
Il en résulte que Le Dieu adopté dans ce concile est un Dieu qui ne va pas sans le Fils, il n’est Dieu qu’en tant que Père. En d’autres termes, sans le Christ, Dieu ne serait pas Dieu.
Le concile de Constantinople (381) complétera le credo par l’adoption de la formule suivante sur le Saint-Esprit : « ...Et en l’Esprit Saint, le Seigneur, qui vivifie, qui procède du Père, qui avec le Père et le Fils reçoit même adoration et même gloire, qui a parlé par les prophètes. »
Ainsi le Père est Dieu, le Fils est Dieu, le Saint-Esprit est Dieu. Et néanmoins, ce ne sont pas trois dieux, mais un seul Dieu. Ainsi le Père est Seigneur, le Fils est Seigneur, le Saint-Esprit est Seigneur. Et néanmoins ce ne sont pas trois seigneurs, mais un seul Seigneur »
Et dans cette Trinité, précisent les théoriciens de cette doctrine, il n’y a ni priorité ni postériorité, l’un n’est pas plus grand ni moindre que l’autre, les trois personnes sont semblablement égales et éternelles.
C’est dire combien est absurde cette doctrine qui continue à embarrasser ceux-là mêmes qui ont passé toute leur vie à l’étudier, avouant y croire sans comprendre.
En vérité, aucun prophète n’a parlé de la Trinité. Si ce dogme était vrai, Moïse et les autres prophètes hébreux auraient dû l’expliquer de manière claire et sans équivoque.
On ne peut concevoir qu’un dogme si fondamental, selon les Trinitaires, soit passé sous silence par tous les prophètes depuis Moïse jusqu’à Jésus Christ.
Moïse a exposé avec beaucoup de détails des dogmes et des préceptes beaucoup moins importants que la Trinité, en insistant sur les sanctions sévères que pourrait entraîner leur inobservance ou leur méconnaissance. Jésus n’a fait aucune allusion à ce dogme ; il n’a jamais dit par exemple : Dieu est un composé de trois personnes : le Père, le Fils et le Saint- Esprit. L’unité de Dieu est le fondement de la vraie religion.
L’Ancien Testament insiste sur l’unité de Dieu, de même que le Nouveau Testament et le Coran. Tous les prophètes ont enseigné que Dieu est unique, éternel, tout-puissant, qu’Il est immatériel et sans forme. Dieu dit à Moïse : « Tu n’auras point d’autres dieux devant ma face. Tu ne te feras point d’images taillées, de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles et tu ne les serviras point. » Dt 5.7-9, Ex 20.3-5
Ce verset décrète une interdiction absolue de toutes les formes de polythéisme que ce soit les statues, les images ou toute autre forme de représentation. La Trinité n’est rien d’autre qu’une représentation imaginaire.
On se représente un Dieu composé de trois personnes. La subtilité de ce polythéisme, de cette idolâtrie consiste à créer des divinités à l’intérieur de l’Etre suprême, tout en faisant croire à l’intégrité de l’unité divine. On s’est ingénié à créer des semblables à l’intérieur de l’Etre et ce en le démembrant, en le divisant en trois parties.
le Dogme de la Trinité est une composition humaine introduit et n’est nullement Biblique !
Il y en a quelques prêtres qui lance des calomnies et des mensonges en tordant les versets et leur traduction afin d'égarer une partie de leurs concitoyens en faisant usage d’une traduction suivante
La traduction Jacques Berque lit :
Lors Dieu dit : «Jésus fils de Marie, est-il vrai que tu aies dit aux hommes : " Tenez-nous, ma mère et moi pour deux dieux en place de Dieu " ? A Ta transcendance ne plaise !, dit Jésus, il n'est pas en mon pouvoir de m'arroger ce qui n'est point à moi en vérité. Si je l'avais dit. Tu l'aurais su, puisque Tu connais ce qui est en moi, quand moi j'ignore ce qui est en Toi : n'es-Tu pas le Connaisseur des mystères ? Sourate 5:116
La traduction Jean Grosjean lit :
Quand Dieu demandait : Jésus fils de Marie, as-tu dit aux hommes : Prenez-nous, moi et ma mère, comme des dieux à côté de Dieu ? Et il répondit : Gloire à toi, je n'ai pas à dire ce que je ne dois pas dire. Si je l'ai dit, tu le sais, car tu sais ce qu'il y a dans mon âme et moi je ne sais pas ce qu'il y a dans la tienne, toi qui connais les insondables. Sourate 5:116
Alors que la traduction la plus rapproche mentionné : "Prenez-moi, ainsi que ma mère, pour deux divinités en dehors de Dieu ?"
en dehors de Dieu est traduit en Arabe de "min dounillah"
Les mots "min doun" ne veulent pas dire : "à côté" ou "avec", mais peuvent très bien vouloir dire : "en dehors", comme par exemple dans les versets suivants :
2.107
Ne sais-tu pas qu'à Allah, appartient le royaume des cieux et de la terre, et qu'en dehors d'Allah (min doun) vous n'avez ni protecteur ni secoureur ?
2.107
Ne sais-tu pas qu'à Allah, appartient le royaume des cieux et de la terre, et qu'en dehors d'Allah (min doun) vous n'avez ni protecteur ni secoureur ?
62.6
Dis : "Ô vous qui pratiquez le judaïsme ! Si vous prétendez être les bien aimés d'Allah à l'exclusion (min doun) des autres, souhaitez donc la mort, si vous êtes véridiques".
Dis : "Ô vous qui pratiquez le judaïsme ! Si vous prétendez être les bien aimés d'Allah à l'exclusion (min doun) des autres, souhaitez donc la mort, si vous êtes véridiques".
En conclusion, le Coran condamne toutes formes de trinité de la part des chrétiens, comme nous l'avons vu dans les différents éxègeses. Seulement, vouloir identifier les personnages de la Trinité en analysant le Coran, comme le fait Facealislam, n'est pas possible. Identifier la Trinité n'était pas un impératif dans la mesure où le Coran condamne de façon formelle le Shirk, lequel englobe de toute évidence la conception d'un Dieu Trinitaire.
Allah n'a jamais dit que les chrétiens incluaient Marie dans leur Trinité, Il a juste dit que ces derniers la prenaient comme divinité, alors il faut compter toutes personnes prise pour divinités en dehors de Dieu, dans leurs trinités, comme par exemple les Rabbins et les moines :
9-31. Ils ont pris leurs rabbins et leurs moines, ainsi que le Christ fils de Marie, comme Seigneurs en dehors d'Allah, alors qu'on ne leur a commandé que d'adorer un Dieu unique. Pas de divinité à part Lui ! Gloire à Lui ! Il est au-dessus de ce qu'ils [Lui] associent.
Ainsi, la Trinité des chrétiens serait: Dieu, Jésus et les Rabbins/Moines.
Le Coran rejette explicitement la Trinité en 5/73 :
"Ont fait kufr ceux qui ont dit : "Dieu est l'un de trois". Et il n'est pas de dieu sauf un dieu unique" (Coran 5/73).
Il y a également allusion à ce rejet de la Trinité en 4/171 : : "O Gens du Livre, (...). Croyez donc en Dieu et en Ses Messagers et ne dites pas : "Trois". Cessez, ce sera mieux pour vous. Dieu n'est qu'un dieu unique. Pureté à lui quant à avoir un enfant. A lui appartiennent ce qui est dans les cieux et ce qui est sur la Terre. Et Dieu suffit comme Garant ! Jamais le Messie, ni les Anges rapprochés, ne rechigneraient à être serviteurs de Dieu" (Coran 4/171-172).
Dans le second passage, le 4/171-172, on trouve, au verset suivant, la mention de Jésus et des Anges rapprochés et du fait qu'ils ne sont pas divins.
Si donc quelqu'un prétend que la mention de Marie dans quelques versets est l'indice que le Coran perçoit la Trinité chrétienne comme étant "Dieu, Jésus et Marie", alors le second passage entraîne le raisonnement inverse : il y a, ici, mention des Anges rapprochés (ce qui inclut l'Ange Gabriel, l'Esprit de Sainteté), ce qui peut servir d'indice de même niveau quant au fait que le Coran décrit bien la Trinité chrétienne comme "Dieu, Jésus et l'Esprit Saint"...
il n'est pas dit dans le texte coranique que là est la Trinité chrétienne. Il y est seulement dit que le jour du jugement Dieu demandera à Jésus si c'est lui qui avait dit aux gens de les prendre, lui et sa mère, comme divinités.
Ceci est encore une des questions que Dieu posera à Son serviteur et Prophète Jésus -que Dieu le salue- au jour de la résurrection en présence de tous ceux qui l’ont pris et sa mère pour dieu. On peut dire que ce verset renferme un blâme et une réprimande qui seront adressés aux chrétiens devant toutes les créatures, comme l’a interprété Qatada en se basant sur ce verset: «Voici venu le jour où les sincères recueilleront le fruit de leur sincérité».