La liberté ce n'est pas l'espoir de l'avenir. C'est le présent et l'accord avec les êtres et le monde dans le présent.
Albert Camus, Carnets III
Ainsi les manifestations populaires du peuple Algérien qui se déroulent depuis un mois, ont poussés les obligés: hommes politiques ou affairistes du président de la République à faire preuve d’ingratitude alors qu’ils ont été à l’origine de la situation actuelle. Ils s’éloignent aujourd’hui du président alors qu’ils portent son effigie depuis vingt ans.
Ces personnages politiques et ces hommes de main du Président ont eu des acquis, des biens immobiliers, des crédits bancaires, des passeports et des avantages fiscaux.
Où sont-ils aujourd’hui ?
Le peuple Algérien ayant reçu sa part d'indignation, d'amertume et de douleur, n’a bénéficié, ni de privilèges, ni d’argent, il a du cœur, il a les sentiments, il est humain. Il sait que le Président est souffrant, il le prend en pitié et le prie de se reposer, il demande à ce que la fratrie du président, lui épargne ces images négatives et surtout à lui permettre de retirer dignement après une si longue carrière diplomatique et politique. Il a le grand mérite pour cela. !!!!!!!
Les revendications exprimées par le peuple Algérien sont claires, elles disent haut et fort : «Partez Monsieur le président de votre propre gré, nous garderons pour vous un grand respect !».
Historiquement nous trouvons dans toutes les décisions prises par Fakhamatouhou pendant vingt ans, jamais la parole n’aura été aussi maltraitée, jamais le bon sens n’aura été aussi vendu. On n’a vu des énergumènes qui disaient que les prix Nobel, ça ne servait à rien; il nous a été dit que le président en dépit de son absence physique, il continue de diriger le pays et il est le seul véritable décideur et même sur son lit de mort il est «sauveur», nous avons même appris que nos hommes politiques étaient les meilleurs au monde, nous avons eu un Premier Ministre grand gestionnaire qui avait imaginé pour nous, la Planche à Billet pour la relance économique.
N’est pas géniale cette idée ?
Y a Allah ! le peuple vient d’avoir le grand courage de balancer un coup de pied dans cette fourmilière de hauts responsables de l’Etat, tous des Algériens français de papier, tous ces dinosaures de la bêtise humaine qui reçoivent en pleine gueule une grande leçon du bon sens ?
Arrogants et ignorants, ils ont moissonné l’éradication à force de manigancer de la servilité, ils ont ramassé une sortie de l’Histoire, avec un billet sans retour et surtout une peur eternel.
Donc un grand bravo au Peuple Algérien toutes castes confondus, un grand bravo à notre jeunesse pour cette leçon de solidarité de courage et de bravoure. Le mur de la peur a été brisé, certes il ne faut pas crier victoire, le chemin est encore long, mais pour un début on ne peut être que satisfait, après tant d'année de silence ou on ne faisait que subir, nous avons gagné tous ensemble une bataille contre une dictature au pouvoir, mais on est loin de gagner la guerre contre cette autocratie sauf en exigeant encore le départ de tous les petits rentiers du régime à tous les niveaux du pouvoir politique et économique, dans les administrations, les communes, les services et les entreprises. Le départ sans condition du régime système et de tous ses symboles, doit permettre l’avènement d’une Algérie nouvelle, démocratique ou il fera bon d’y vivre.
Notre Jeunesse aspire au développement, à l’épanouissement de notre pays qui ne saura venir que d’une véritable Algérie débarrassée de tous les pique-assiettes y compris ceux de l’Armée et sa oligarchie galonnée, des soldats sandwichs symbole de la corruption et de la Hogra, une Algérie où un Président de la République est élu dans la transparence par le peuple et surtout appeler à rendre compte à un parlement légitime jouissant de tous les pouvoirs nécessaires pour contrôler le gouvernement. Une Algérie où tous les budgets de l’Etat seront gérés en toute transparence et sous contrôle des institutions judiciaires et économiques.
Une Algérie où le denier public appartient d’abord et avant tout au peuple, pour un partage équilibré de la richesse algérienne. Une Algérie où l’Etat de droit prône et la justice libre soit en mesure de juger quiconque ayant transgressé la Loi, quelque soit son grade, son rang ou ses positions familiales.
Oui, dans cette nouvelle Algérie, ou la jeunesse prendra en main les destinées du pays afin que les Algériens ne seront plus les dindons de la farce…
Grand Merci à cette Jeunesse.
Oui dans cette Algérie nouvelle, la jeunesse dira fièrement :
El Dzair y a Bladi !!!!!