Commençons d'abord par comprendre le sens du mot:
Esprit : Le grec "pneuma" (esprit) vient de pnéô, qui signifie "respirer ou souffler", et on pense que le mot "rouah" (esprit) vient d'une racine qui a le même sens. Rouah et pneuma signifient donc fondamentalement "souffle", mais ils ont de multiples sens au delà de ce sens premier. (voir Habaccuq 2: 19 = Apocalypse 13: 15).
Ils peuvent aussi signifier "vent", "force vitale des créatures vivantes", un état "d'esprit" (humeur, caractère) que quelqu'un manifeste , personne spirituel, comme Dieu ou un ange, ou encore "force agissante de Dieu = (son esprit saint)
Tous ces sens ont un point commun : ils ont tous trait à ce qui est INVISIBLE à l'œil humain et qui donne des signes de FORCE EN MOUVEMENT. Une telle force invisible est capable de produire des effets visibles.
1)EXEMPLE : le VENT : le sens le plus facile à saisir. Dans de nombreux cas, le contexte montre que "rouah" signifie "vent" , comme le "vent d'est" (Exode 10: 13) ou les "4 vents" (Zacharie 2: 6) . Cette traduction s'impose lorsque le contexte mentionne les nuages, l'ouragan, la bale qui s'envole, ou donne d'autres indices semblables (Nombres 11: 31 = 1Rois 18: 45 = 19: 11 = Job 21: 18)
En Job 41: 15, 16, les écailles du Léviathan sont , est-il dit , si étroitement ajustées que "pas même "un souffle d'air (werouah) ne peut pénétrer entre elles." Là encore, rouah désigne l'air en mouvement, pas simplement l'air tranquille et immobile. Ainsi, on retrouve l'idée de FORCE INVISIBLE, la caractéristique fondamentale de l'hébreu "rouah".
Le seul passage des Ecritures grecques chrétiennes où "Pneuma" est employé dans le sens "vent" est Jean 3: 8.
L'homme ne peut maîtriser le vent ; il ne peut le guider, le diriger, le retenir ou le posséder.
2) Les personnes spirituelles : Dieu est INVISIBLE à l'homme (Exode 33: 20 = Jean 1: 18 = 1Timothée 1: 17) ; il est vivant et il déploie une force sans pareille dans tout l'univers (2Corinthiens 3: 3 = Esaïe 25 à 31). Jésus Christ déclara : "Dieu est un Esprit (pneuma). De son côté, l'apôtre écrivit : "Or Jéhovah est l'Esprit. (Jean 4: 24 = 2Corinthiens 3: 17, 18)
Cela ne signifie pas que Dieu soit une force impersonnelle ou sans corps, comme le vent .
Les Ecritures attestent qu'il s'agit d'une PERSONNE (1Rois 8: 43 = Psaume 11: 4 = 113: 5, 6Jean 16: 28 = Hébreux 9: 24)
En Genèse 6: 3 , l'expression "mon esprit" (rouhi) au sens de "moi l'Esprit" , comme lorsqu'il dit "mon âme" (naphshi) au sens de "moi la personne" ou de "moi-même" . De cette façon, il oppose sa position SPIRITUELLE et CELESTE (invisible) à la nature humaine, charnelle et terrestre de l'homme.
3) D'autres créatures spirituelles : Les anges sont désignés par les termes "rouah et pneuma" dans de nombreux passages de la BIBLE. (1Rois 22: 21, 22 = Ezéchiel 3: 12, 14 = 8: 3 = 11: 1, 24 = 43: 5 = Actes 23: 8, 9 = 1Pierre 3: 19, 20)
En Psaume 104: 4 , on lit que Dieu fait de "ses anges des esprits, de ses ministres un feu dévorant".
4) L'esprit saint = La FORCE AGISSANTE DE DIEU : Dans la grande majorité des cas, rouah et pneuma désignent l'esprit DE Dieu, sa force agissante , son esprit saint. IL N'EST PAS UNE PERSONNE;
La personnification n'en fait pas une personne : Il est vrai que Jésus parla de l'esprit saint comme d'un "assistant" qui "enseignerait", "témoignerait", "donnerait des preuves", "guiderait", parlerait, et recevrait.
Ce faisant, selon le texte grec original , Jésus employa parfois le pronom personnel masculin à propos de cet "assistant." (paraclet) (voir Jean 14: 16, 17, 26 = 15: 26 = 16: 7 à 15).
Toutefois, il n'est pas rare que les Ecritures personnifient ainsi quelque chose qui n'est pas réellement une personne.
Par exemple le livre des Proverbes (1: 20 à 33 = 8: 1 à 36) personnifie la SAGESSE ; on trouve alors des formes pronominales au féminin dans l'hébreu original , suivi en cela par de nombreuses traduction françaises (Darby, Jérusalem, Ostie , TOB).
La SAGESSE est aussi personnifiée en Matthieu 11: 19 = Luc 7: 35) , où on lui attribue des "œuvres" et des "enfants".
L'apôtre Paul décrivit le PECHE, la MORT, et la FAVEUR IMMERITEE comme étant de ROIS QUI REGNENT" (Romains 5: 14, 17, 21 = 6: 12). Il dit que le péché "trouve une occasion" , "produit de la convoitise", "séduit" et "tue". (Romains 7: 8 à 11). Pourtant, à l'évidence , Paul ne voulait pas dire que le péché est une personne. Par conséquent, il en va de même avec ce que Jean retransmet des propos de Jésus relatifs à l'esprit saint : il faut considérer ses remarques dans leur contexte. Jésus personnifia l'esprit saint quand il en en parla comme d'un "assistant" (en grec PARACKLÊTOS, substantif masculin).
Il convenait donc que Jean emploie des pronoms personnels masculins lorsqu'il rapporte les paroles de Jésus relatives à l'esprit sous cet aspect d'"assistant".
En revanche , dans le même contexte, quand c'est du mot "pneuma" qu'il se sert, il emploie un pronom neutre à propos de l'esprit saint, puisque pneuma est du genre neutre.
Par conséquent, l'emploi que fit Jean du pronom personnel masculin conjointement avec "PARAKLÊTOS" est un exemple de respect des règles grammaticales , ET NON L'EXPRESSION D'UNE DOCTRINE. (Jean 14: 16, 17 = 16: 7, 8
Ce n'est qu'au 4ème siècle que l'Eglise adopta comme dogme officiel l'enseignement selon lequel l'esprit saint était une personne et une partie de la 'Divinité' .
Ce n'est pas l'enseignement de JESUS ET DES APÔTRES , DANS LA BIBLE.
Amicalement !
Esprit : Le grec "pneuma" (esprit) vient de pnéô, qui signifie "respirer ou souffler", et on pense que le mot "rouah" (esprit) vient d'une racine qui a le même sens. Rouah et pneuma signifient donc fondamentalement "souffle", mais ils ont de multiples sens au delà de ce sens premier. (voir Habaccuq 2: 19 = Apocalypse 13: 15).
Ils peuvent aussi signifier "vent", "force vitale des créatures vivantes", un état "d'esprit" (humeur, caractère) que quelqu'un manifeste , personne spirituel, comme Dieu ou un ange, ou encore "force agissante de Dieu = (son esprit saint)
Tous ces sens ont un point commun : ils ont tous trait à ce qui est INVISIBLE à l'œil humain et qui donne des signes de FORCE EN MOUVEMENT. Une telle force invisible est capable de produire des effets visibles.
1)EXEMPLE : le VENT : le sens le plus facile à saisir. Dans de nombreux cas, le contexte montre que "rouah" signifie "vent" , comme le "vent d'est" (Exode 10: 13) ou les "4 vents" (Zacharie 2: 6) . Cette traduction s'impose lorsque le contexte mentionne les nuages, l'ouragan, la bale qui s'envole, ou donne d'autres indices semblables (Nombres 11: 31 = 1Rois 18: 45 = 19: 11 = Job 21: 18)
En Job 41: 15, 16, les écailles du Léviathan sont , est-il dit , si étroitement ajustées que "pas même "un souffle d'air (werouah) ne peut pénétrer entre elles." Là encore, rouah désigne l'air en mouvement, pas simplement l'air tranquille et immobile. Ainsi, on retrouve l'idée de FORCE INVISIBLE, la caractéristique fondamentale de l'hébreu "rouah".
Le seul passage des Ecritures grecques chrétiennes où "Pneuma" est employé dans le sens "vent" est Jean 3: 8.
L'homme ne peut maîtriser le vent ; il ne peut le guider, le diriger, le retenir ou le posséder.
2) Les personnes spirituelles : Dieu est INVISIBLE à l'homme (Exode 33: 20 = Jean 1: 18 = 1Timothée 1: 17) ; il est vivant et il déploie une force sans pareille dans tout l'univers (2Corinthiens 3: 3 = Esaïe 25 à 31). Jésus Christ déclara : "Dieu est un Esprit (pneuma). De son côté, l'apôtre écrivit : "Or Jéhovah est l'Esprit. (Jean 4: 24 = 2Corinthiens 3: 17, 18)
Cela ne signifie pas que Dieu soit une force impersonnelle ou sans corps, comme le vent .
Les Ecritures attestent qu'il s'agit d'une PERSONNE (1Rois 8: 43 = Psaume 11: 4 = 113: 5, 6Jean 16: 28 = Hébreux 9: 24)
En Genèse 6: 3 , l'expression "mon esprit" (rouhi) au sens de "moi l'Esprit" , comme lorsqu'il dit "mon âme" (naphshi) au sens de "moi la personne" ou de "moi-même" . De cette façon, il oppose sa position SPIRITUELLE et CELESTE (invisible) à la nature humaine, charnelle et terrestre de l'homme.
3) D'autres créatures spirituelles : Les anges sont désignés par les termes "rouah et pneuma" dans de nombreux passages de la BIBLE. (1Rois 22: 21, 22 = Ezéchiel 3: 12, 14 = 8: 3 = 11: 1, 24 = 43: 5 = Actes 23: 8, 9 = 1Pierre 3: 19, 20)
En Psaume 104: 4 , on lit que Dieu fait de "ses anges des esprits, de ses ministres un feu dévorant".
4) L'esprit saint = La FORCE AGISSANTE DE DIEU : Dans la grande majorité des cas, rouah et pneuma désignent l'esprit DE Dieu, sa force agissante , son esprit saint. IL N'EST PAS UNE PERSONNE;
La personnification n'en fait pas une personne : Il est vrai que Jésus parla de l'esprit saint comme d'un "assistant" qui "enseignerait", "témoignerait", "donnerait des preuves", "guiderait", parlerait, et recevrait.
Ce faisant, selon le texte grec original , Jésus employa parfois le pronom personnel masculin à propos de cet "assistant." (paraclet) (voir Jean 14: 16, 17, 26 = 15: 26 = 16: 7 à 15).
Toutefois, il n'est pas rare que les Ecritures personnifient ainsi quelque chose qui n'est pas réellement une personne.
Par exemple le livre des Proverbes (1: 20 à 33 = 8: 1 à 36) personnifie la SAGESSE ; on trouve alors des formes pronominales au féminin dans l'hébreu original , suivi en cela par de nombreuses traduction françaises (Darby, Jérusalem, Ostie , TOB).
La SAGESSE est aussi personnifiée en Matthieu 11: 19 = Luc 7: 35) , où on lui attribue des "œuvres" et des "enfants".
L'apôtre Paul décrivit le PECHE, la MORT, et la FAVEUR IMMERITEE comme étant de ROIS QUI REGNENT" (Romains 5: 14, 17, 21 = 6: 12). Il dit que le péché "trouve une occasion" , "produit de la convoitise", "séduit" et "tue". (Romains 7: 8 à 11). Pourtant, à l'évidence , Paul ne voulait pas dire que le péché est une personne. Par conséquent, il en va de même avec ce que Jean retransmet des propos de Jésus relatifs à l'esprit saint : il faut considérer ses remarques dans leur contexte. Jésus personnifia l'esprit saint quand il en en parla comme d'un "assistant" (en grec PARACKLÊTOS, substantif masculin).
Il convenait donc que Jean emploie des pronoms personnels masculins lorsqu'il rapporte les paroles de Jésus relatives à l'esprit sous cet aspect d'"assistant".
En revanche , dans le même contexte, quand c'est du mot "pneuma" qu'il se sert, il emploie un pronom neutre à propos de l'esprit saint, puisque pneuma est du genre neutre.
Par conséquent, l'emploi que fit Jean du pronom personnel masculin conjointement avec "PARAKLÊTOS" est un exemple de respect des règles grammaticales , ET NON L'EXPRESSION D'UNE DOCTRINE. (Jean 14: 16, 17 = 16: 7, 8
Ce n'est qu'au 4ème siècle que l'Eglise adopta comme dogme officiel l'enseignement selon lequel l'esprit saint était une personne et une partie de la 'Divinité' .
Ce n'est pas l'enseignement de JESUS ET DES APÔTRES , DANS LA BIBLE.
Amicalement !