L’Ancien Testament, considéré comme dicté par dieu, a été copié mot à mot sur les anciens textes mésopotamiens, plus vieux de centaines d’années et, pour certaines, plus de 2000 ans avant. Les rédacteurs de la Genèse étaient prisonniers en Mésopotamie quand ils ont travaillé à sa rédaction.
Toutes les légendes du récit biblique sont mésopotamiennes : la Création, la fabrication de l’homme, le jardin d’Eden, le mythe de Moïse sauvé des eaux, le Déluge, le livre d’Esther (ou Ishtar), etc…
Celui qui deviendra le grand roi mésopotamien Sargon 1er qui fonda le royaume d’Akkad a été retrouvé à sa naissance abandonné dans un panier flottant sur l’Euphrate et sera élevé par le jardinier Akkis puis sera l’échanson du roi Kis. Cette histoire sera reprise dans l’Ancien Testament pour Moïse. Les rédacteurs ont recopié la légende du roi Sargon en détail en précisant que le berceau était calfaté par du bitume pour le rendre étanche. Le bitume (pétrole brut) est un matériau très courant en Mésopotamie dans le pays du roi Sargon. Il est totalement inconnu en Egypte
La Torah (ou Ancien Testament), prétendument dictée à Moïse par Dieu sur le mont Sinaï, commence à être écrite par les responsables religieux détenus à Babylone au VIIe siècle avant J.-C., alors que la tradition juive annonce qu’elle daterait de 5000 avant J.-C. !
Mircea Eliade écrit dans son « Histoire des croyances et des idées religieuses » :
« L’origine et l’histoire ancienne de la civilisation sumérienne sont encore mal connues. On suppose qu’une population parlant le sumérien, langue qui n’est pas sémitique et ne se laisse expliquer par aucune famille linguistique connue, descendit des régions septentrionales et s’installa en Basse Mésopotamie. Très probablement, les Sumériens ont soumis les autochtones, dont on ignore encore la composante dite d’Obeid. Assez tôt, des groupes de nomades venant du désertde Syrie et parlant une langue sémitique, l’akkadien, commencèrent à pénétrer les territoires au nord de Sumer, tout en s’infiltrant, par vagues successives, dans les villes sumériennes.Vers le milieu du IIIe millénaire, sous un chef devenu légendaire, Sargon, les Akkadiens imposèrent leur suprématie aux cités sumériennes ».
C’est en captivité en Mésopotamie que la classe dirigeante des Hébreux de l’Etat de Juda, vaincue, a écrit le début du texte biblique…C’est ensuite le général Cyrus devenu empereur et maître de tout le Moyen-Orient, qui ordonna la libération des dirigeants hébreux et leur donna un nouveau territoire et un nouveau temple, réussite pour eux qui donnait crédit à leur affirmation : dieu a pris partie pour les Hébreux…
Les récits bibliques de la création du monde, du jardin d’Éden, de Moïse, du Déluge et de la tour de Babel ont des origines sumériennes puis babyloniennes…
Le mythe du Jardin d’Adam et Eve ainsi que celui du Déluge et le mythe de Noé (dans Genèse 6- sont des copies évidentes de la légende sumérienne de « Enki et Ninhursag » (- 3000 ans avant J.-C.), du « Poème du supersage » (- 1300 avant J.-C.), et de l’ « épopée de Gilgamesh » (chant XI) (- 650 avant J.-C.).
La plus ancienne version du mythe du Déluge a été écrite en langue sumérienne en 1600 avant J.-C., puis ce mythe a eu une version babylonienne en 1200 avant J.-C., puis il y a eu l’Epopée de Gilgamesh qui date du XVIIIe siècle avant J.-C., puis une copie assyrienne du Xe siècle avant J.-C., puis une copie grecque du IIIe siècle avant J.-C
Jean Botéro, dans « Babylone et la Bible » confirme la convergence entre les croyances babyloniennes et l’Ancien Testament.